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union européenne - Page 4

  • Frédéric Lordon : L’Europe constitutionnellement (ordo)libérale…

    Aaaahhhhhhhh ! Ca y est, c'est dit !!!!!!!!!!!!!!!!!! Clairement, nettement, et sans petits ronds de jambe

    Je n'ai pas encore tout lu parce que du Lordon, il faut prendre le temps de s'en délecter ( c'est) et que je sais ce qu'il va dire, mais je ne voulais pas tarder à partager cela avec vous !

    Un petit apéro pour vous mettre en appétit? "C’est le propre de la construction monétaire européenne que la politique économique des Etats-membres y est devenue une pure et simple affaire de pilotage automatique. On reconnaît là d’ailleurs l’empreinte ordolibérale, voulue par l’Allemagne au premier chef, mais ratifiée par les autres pays, notamment par la France, à l’image de toute une époque qui a décrété que la souveraineté était la pire des choses, le règne de l’arbitraire et de la déraison, le fléau à neutraliser à tout prix, fût-il celui — acquitté sans ciller — de la démocratie. On peut donc bien mettre Pierre, Paul ou Jacques à la tête de l’Etat, la chose est parfaitement indifférente — comme l’atteste assez d’ailleurs la parfaite continuité de l’austérité Sarkozy et de l’austérité Hollande."

    Et dans la foulée, il faut que vous écoutiez ou ré-écoutiez cela! parce que l'UE n'est pas autre que ce qu'elle est. Elle n'est pas et ne sera jamais sociale, comme d'aucuns voudraient nous le faire croire!

    18/11/08

    Christian Laval,

    • 1- Le libéralisme, ce n'est pas moins d'Etat, mais un Etat au service de la concurrence
    • 2- Libéralisme: la transformation de la nature de l'Etat lui-même
    • 3- L'UE, une construction ordo-libérale
     
    • 4- Mise en concurrence généralisée et démocratie
     
  • La commission européenne oeuvre pour Monsanto?

    "Avoir un potager pourrait bientôt devenir un acte répréhensible. Une nouvelle loi proposée par la Commission européenne souhaite l'illégalité de la pousse, la reproduction ou la vente des semences de végétaux qui n’ont pas été testées et approuvées par une nouvelle autorité (l’Agence européenne des variétés végétales). En criminalisant la culture privée de légumes, la Commission européenne remettrait le contrôle de l’approvisionnement alimentaire à des sociétés comme Monsanto."

    Ce n'est pas moi qui le dit, c'est RTL Belgique, et la suite est .

    En Belgique, ils manifestent, ils bougent... Et nous? Décidément, l'UE, moi j'aime !!!!!!!!!!!!!

  • En finir avec l'Europe, sous la direction de Cédric Durand

    Laurent Pinsolle en avait déjà parlé ( ), mais comme vous avez forcément mis le blog de Laurent dans vos favoris vue la pub éhontée que lui fait, je me suis dit que ce n'était pas la peine de relayer... mais quand même, au cas où cela vous aurait échappé, il y a un nouveau billet sur le même livre sur Marianne2, qui reprend un billet de Coralie Delaume.... Et c'est .

    Pour les très pressés qui n'auraient pas le temps de lire les billets en entier, je vole à Coralie Delaume un extrait de son billet... mais moi, je crois qu'il faut lire le billet en entier, + celui de Laurent Pinsolle, + le livre....Mais bon....

    " [...]

    L’autre point fort d’En finir avec l’Europe réside dans la charge contre la monnaie unique européenne, rare à gauche. Or les arguments développés par Wolfgang Streeck et, plus encore, par Costas Lapavistas, prouvent le bien-fondé d’une critique marxiste de l’euro, au-delà des traditionnelles vitupérations contre le« néolibéralisme européen ».
     
    L’ouvrage le rappelle à plusieurs reprises : la mise en place de l’euro a signé le début d’un long processus de transfert de la plus-value du travail vers le capital. Pour deux raisons principales. D’abord, l’introduction de l’euro a rendu impossible toute correction des écarts de compétitivité entre pays par le biais de ces dévaluations qui, auparavant, étaient largement utilisées par les pays du Sud. Ensuite, les critères de « convergence budgétaire » n’ont cessé de s’ajouter les uns aux autres, de ceux de Maastricht en 1992, à l’introduction de la règle d’or par le Pacte budgétaire européen en 2012. Dès lors, sans même disposer des avantages que pourrait présenter un budget fédéral européen, les politiques budgétaires nationales se trouvent ficelées. Et comme l’écrit Lapavistas, « avec de telles contraintes, la compétitivité des pays membres de la zone ne repose plus que sur une seule variable : le travail ».

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  • Chypre/BCE : Mauvaise info du Figaro ou omerta médiatique?

    C'est ce qu'on peut se demander...

    Reprenant un article du Figaro, puis une analyse de Jacques Sapir, je m'alarmais du couteau placé sous la gorge de Chypre par le BCE, puisque l'on m'annonçait que  celle-ci" n'alimenterait plus les banques chypriotes en liquidités, tant que le plan de sauvetage UE-FMI ne serait pas accepté" ou qu' "elle interrompt les transactions entre les banques chypriotes et le reste du système bancaire de la zone Euro".

    Depuis, je cherche des compléments d'information... Rien.Pas trouvé sur le Net, rien entendu sur France Inter. J'ai envoyé quelques Tweets pour avoir des liens extérieurs à mes deux sources : j'attends.

    De deux choses l'une. Soit la journaliste du Fig' s'est trompée ( mais elle est quand même chef du service économie internationale ), soit l'omerta médiatique est impressionnante...

    Bref, je suis preneuse de toute source qui ne serait pas la reprise de l'article d' Alexandrine Bouilhet.

    A vos claviers !

  • L'Union europénne contre Chypre : pas en mon nom !

    C'est incroyable !

    Comme le dit un article du Figaro, la BCE organise un blocus monétaire contre la décision démocratique prise par Chypre.

    Extrait :

    "Aussi policé soit-il, Mario Draghi sait employer la force lorsqu'il le juge nécessaire. C'est la méthode qu'il a choisie, à Chypre, pour forcer le gouvernement à accepter le plan de sauvetage de l'UE et du FMI, rejeté par le parlement chypriote mardi.

    Après avoir «pris acte» du rejet du plan d'aide par Nicosie, la BCE a sorti son arme de dissuasion massive: le blocus monétaire. Elle a prévenu qu'elle n'alimenterait plus les banques chypriotes en liquidités, tant que le plan de sauvetage UE-FMI ne serait pas accepté."

    J'invite chaque citoyen à écrire d'urgence à son député européen pour s'élever contre cette décision. Certes, la BCE est un organe indépendant, mais la BCE est bien une instance intrinsèquement liée à l'UE.

    Aucune explication d'ordre économique ne saurait me satisfaire. Il s'agit d'une tentative d'étranglement de la démocratie chypriote. Ce ne sera pas en mon nom ! Que le Parlement qui me représente au niveau européen s'exprime contre ce coup de force.

  • Alsace : vers le référendum du 7 Avril

    collectivité territoriale d'alsace,alsace,union européenne,m'pepOui, pour ceux qui ne le sauraient pas, il va y avoir un référendum en Alsace. L'objectif? Fusionner les deux départements alsaciens et le conseil régional en une seule entité : la collectivité territoriale d'Alsace.

    C'est le M'pep qui m'a alertée sur ce sujet: http://www.m-pep.org/spip.php?rubrique348. Le site de présentation pour les Alsaciens est là : http://www.referendum-alsace.fr/

    Pas eu le temps de bien lire et bien réfléchir, mais... dans un article de L'Alsace visible en ligne, on peut lire parmi bien d'autres choses : "Ce nouveau pouvoir offrirait par ailleurs l’avantage pour la collectivité de créer des schémas régionaux qui puissent s’imposer ; aujourd’hui, ce ne sont « que » des documents de référence, pour ne pas dire des vœux pieux. Et elle pourrait aussi, dans le cadre de la coopération transfrontalière, signer des accords internationaux, en représentant l’État, avec les collectivités suisses ou allemandes. Ce qui offrirait d’autres perspectives de développement économique."

    Et ce n'est pas sans me rappeler ce que j'entendais du temps où je fréquentais les milieux dits "altermondialistes" de la volonté de transformer à terme l'Union Eropéenne en une Europe non pas des nations, mais des régions, de disssoudre à terme en fait les liens nationaux. On trouve d'ailleurs des échos de cette problématique ( Europe des régions ou des Nations) dans ce texte par exemple:  et une structure, l'Assemblée des régions d'Europe. Dans un texte du site gouvernemental français Vie.publique, on trouve cet extrait :

    "Et les régions ?

    Elles profitent incontestablement de la construction européenne pour s’affirmer face à leur tutelle étatique, en prenant souvent Bruxelles comme interlocuteur, sans passer par leur pouvoir national. Elles tentent souvent de se regrouper entre elles de part et d’autres des frontières pour faire valoir leurs intérêts propres (régions de l’arc Atlantique, Catalogne française et espagnole, régions de l’axe central de l’UE, dit "banane bleue"…). La création du Comité des régions par le traité de Maastricht a confirmé cette tendance à dépasser le cadre étatique et à créer un lien direct entre régions et Union européenne. Ce Comité doit obligatoirement être consulté par le Conseil des ministres et par la Commission dès qu’une décision peut concerner les collectivités locales."

     

    En somme, le débat ne devrait donc pas être régional, mais national! La question n'est pas : "Voulez-vous de la collectivité teritoriale d'Alsace?", mais : "Voulez-vous d'une Europe des régions plutôt que des Nations?". Et nous sommes tous concernés !